
Projet phare du gouvernement Talon - La Centrale de Maria-Gléta 2 crache ses premiers mégawatts
Lancée le 29 septembre 2017, la centrale thermique de Maria-Gléta est une réalité. Le premier moteur a été mis en marche le vendredi 15 mars 2019 par le ministre de l’Energie, Dona-Jean-Claude HOUSSOU. Un événement historique auquel ont pris par diverses personnalités dont le maire d’Abomey-Calavi Georges Bada.
Taxée de maquette par les sceptiques, la centrale thermique dual fuel 120 mégawatts de Maria-Gléta 2 est une réalité depuis le vendredi 15 mars 2019. Le premier moteur a été mis en route conformément au planning établi. A la sortie de l’épaisse fumée noire du long du conduit qui tutoie le ciel, le cercle des personnes présentes a applaudi à grands cris. Une indescriptible joie rayonnait les visages. Celui du ministre de l’Energie en particulier. Dona Jean-Claude HOUSSOU, fièrement dans sa tenue locale bien brodée, ne s’est point embarrassé d’exploser de joie et de lever sa main droite, dessinant avec ses doigts le V de la victoire. La victoire sur la fatalité. Scandant « Talon hoyééé », il a fait savoir que grâce au président Patrice TALON, le Bénin, ce 15 mars 2019, a pris définitivement le train du développement. « Maria-Gléta 2 n’est pas un mythe, c’est une réalité. C’est quelque chose d’historique qui montre que le Programme d’actions du gouvernement (Pag) avance. C’est le plus gros projet en œuvre en ce moment dans notre pays. Il est arrivé avant l’heure prévue. C’est la marque de fabrique de ce gouvernement. Nous avons à la tête de ce pays quelqu’un qui, quand il le dit, il le fait », s’est-il réjoui. Toujours transporté par un flamboiement d’émotions, le numéro 1 de l’Energie au Bénin s’est aussi réjoui du fait que le projet ait impacté les communautés à la base. « 80% des entreprises ayant travaillé sur ce site sont des entreprises béninoises. On peut s’en orgueillir. Plus de 1000 personnes ont travaillé sur ce site. Il y a des retombées socio-économiques. 24 salles de classe sont en train d’être construites. Il y a aussi une salle pour la police républicaine, trois kilomètres de routes, et le réseau basse tension de 25 km pour faire de la localité une localité lumière », a-t-il informé louant au passage les efforts de tous les acteurs impliqués dans la matérialisation de ce chef d’œuvre. L’un deux, le coordonnateur de projet, voyant les fruits tenir la promesse des fleurs, a poussé un ouf de soulagement. On lisait sur son visage une sorte de délivrance de voir le premier moteur tourner à plein régime. A son avis, c’est surtout le dynamisme du ministre de l’Energie qui a payé. « Le ministre s’est comporté comme un catalyseur qui a veillé à l’exécution des travaux dans les délais. On y arrive toujours quand il nous donne les orientations à suivre. Pour nous, c’est encourageant », a confié Eméric Tokoudagba qui a annoncé la mise en marche, chaque sept jours, d’un moteur supplémentaire à concurrence de six.
L’efficacité de Talon saluée