
Exécution budgétaire au premier semestre de l’année 2022
Ministère de l’énergie affiche 43% d’engagement
Les acteurs de la chaîne de dépenses du ministère de l’énergie se sont retrouvés ce jeudi 07 juillet 2022 pour procéder à la revue du Plan de travail annuel dudit ministère. Les travaux présidés par le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU ont été l’occasion pour les participants d’examiner les points de succès, de relever les difficultés rencontrées afin de faire des projections pour des résultats probants pour le troisième trimestre de l’année.
Le ministère de l’énergie maintient la dynamique de performance impulsée par le Chef de l’Etat, Patrice Talon. En terme de performance, le budget de ce département ministériel que dirige le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, a été engagé à hauteur de 43 % et ordonnancé à hauteur de 15 %. Selon le directeur de la planification, de l’administration et des finances, Herman ZIME, ces engagements ont engendré l'exécution physique des activités programmées de l'ordre de 20 % au titre du 1er semestre contre une prévision de 48 %. « Cela s'explique par plusieurs facteurs. Le premier facteur qui explique ce faible taux d’exécution physique, à l’en croire, n’est rien d’autre que le non-démarrage de certains projets. Ces différentes activités non démarrées ont handicapé l'exécution physique telle que planifiée à l'entame de l’année budgétaire. Par contre, par rapport à l'exécution financière, il y a eu d'autres projets qui ont fait des performances », a-t-il indiqué. En terme de perspectives, le DPAF estime, d’une part, qu’il va falloir ceindre les reins pour que dans la chaîne des dépenses, les différents marchés qui sont en cours soient vite passés et que les travaux démarrent vite en vue de leur réception. D’autre part, il souhaite qu’il y ait une anticipation dans la mobilisation des ressources à divers niveaux et que les uns et autres jouent leur partition afin que la performance fixée par l’autorité ministérielle à fin septembre qui est de 85% soit atteinte. Pour le ministre de l’énergie, cet exercice qu’est la revue du Plan de travail annuel montre la volonté de faire des redditions de comptes en bonne et due forme et dans les délais. Cela nous permet en fait, a-t-il souligné, d'avoir une meilleure visibilité pour mieux réorganiser, anticiper afin d’avancer sereinement par rapport aux résultats attendus vis-à-vis des objectifs fixés par le gouvernement. Au sujet des résultats enregistrés, le Numéro 1 de l’énergie au Bénin a noté avec satisfaction des évolutions notables dans l’exécution du processus budgétaire. Mais, des efforts restent à fournir. « Ce n’est pas suffisant à mon goût, mais quand on compare aux deux années précédentes et au niveau de budget qu'on a cette année qui est de loin supérieur à ce qu'on avait en 2021 et 2020, je peux dire que c'est globalement satisfaisant. C’est d'ailleurs ce que les représentants de la Présidence qui suivent nos actions au quotidien ont pu exprimer. Et on a même noté en fait une sous-estimation des réalisations qui a été soulignée d'ailleurs dans les présentations qui ont suivi. Je suis satisfait par rapport à ce qui a été fait jusqu'à maintenant, mais j'attends toujours plus par rapport aux mois à venir », a-t-il déclaré. Dona Jean-Claude HOUSSOU a profité de l’occasion pour remercier l'ensemble des acteurs qui ont concouru à la réalisation en temps et en heure de cette revue. « J’ai vécu avec eux une revue active. Les uns et les autres se sont exprimés sur les marches à suivre, les difficultés rencontrées et surtout ont fait des propositions pour l'amélioration. C’était le moment pour moi aussi de rappeler que tout n'est pas possible ici et maintenant et également qu’un arbitrage sera fait à mon niveau au bout du compte », a-t-il confié. Directeur des études, de la planification et des projets à la Société béninoise d’énergie électrique, Malick MAMA a aussi dit toute sa satisfaction. « Nous sommes sur la piste la bonne piste pour relever le défi », a-t-il insisté. Même son de cloche avec le Directeur général adjoint de l’Aberme, Florent Orou Fico. « Ces résultats sont à mettre à l’actif de tous les acteurs. Que ça soit les acteurs internes ou externes, les partenaires techniques et financiers, les promoteurs privés aussi qui interviennent pour accompagner l’Aberme dans le cadre de l’électrification rurale à travers ce qu'on a appelé l’électrification hors réseau. Toutes ces actions combinées ont permis ces résultats », a-t-il martelé.